3. Tracé des pièces en vue de répondre aux contraintes d'utilisation

Outre les règles de tracé des pièces moulées imposées par les conditions métallurgiques de solidification et de retrait du métal et par la simplification du moulage, il est essentiel de prendre en compte la répartition la plus judicieuse du métal pour la résistance mécanique de la pièce.

Un privilège de la fonderie est en effet de pouvoir déposer le métal là où il est nécessaire.

> 3.1. Résistance à la compression

> 3.2. Surépaisseur d'usinage

> 3.3. Etat de surface


3.1. Résistance à la compression

Tracé défectueux : la contrainte de traction est maximale.

Il convient chaque fois qu'il est possible de faire travailler les pièces en fonte à la compression plutôt qu'à la traction.
Tracé amélioré : la contrainte maximale est la contrainte de compression


3.2. Surépaisseur d'usinage
Le tracé de la pièce de fonderie doit tenir compte des surépaisseurs d'usinage.


3.3. Etat de surface

L'état de surface est fonction du procédé de moulage et de l'alliage :

  • matériau de moulage (composition, granulomètrie),
  • dispositifs modifiant localement l'empreinte du moule (enduits, couches, sables de contact)
  • comportement de l'alliage à l'interface moule-alliage,
  • conception du moule (bavures, défauts de surface).

La rugosité d'une surface brute n'est spécifiées que sur des surfaces fonctionnelles, elle peut conditionner le choix d'un procédé de moulage.

Souvent, l'usinage constitue le moyen d'obtention le plus économique de l'état de surface désiré.